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lunedì 29 agosto 2016

Le temps est-il supérieur à l’espace ?


 

 

di Ghislain Lafont

Pubblicato il 28 agosto 2016 nel blog: Des moines et des hommes

 

Dans la dernière partie de Evangelii Gaudium, spécifiquement dans un ensemble de paragraphes consacrés à la paix (217-237), le pape François a proposé quatre principes dont la mise en œuvre constituerait un « authentique chemin vers la paix dans chaque nation et dans le monde entier ».

 

Les mots utilisés sont extrêmement généraux : temps/espace, unité/conflit, réalité/idée, tout/partie, le premier terme de chaque binôme étant proclamé supérieur au second. Il faudrait donc garder le regard fixé sur les quatre premiers termes, temps, unité, réalité, tout, et veiller à leur subordonner les seconds.

 

Il n’y a pas besoin d’être grand clerc dans l’histoire de la pensée humaine pour reconnaître que ces mots, avec quelques autres semblables, existent depuis toujours dans l’esprit des hommes en quête de compréhension et de direction pour la conduite de leur existence éprouvée et éphémère. Ici comme souvent, ces mots se présentent en couples qui sont et demeurent antagonistes : on ne peut pas supprimer un de leurs termes au profit de l’autre, ni identifier l’un à l’autre, ce qui serait effacer les deux. Il faut donc jouer avec l’identité et la différence. Toutes les sagesses jonglent ainsi avec ces notions, les organisent, les utilisent afin d’aider à un parcours plutôt heureux de la vie.

 

C’est ainsi que les principes proposé par François ont évoqué en moi les deux grands présocratiques : Parménide, Héraclite. Le premier et le troisième [« le temps est supérieur à l’espace » ; « la réalité est supérieure à l’idée »] nous rangent du côté d’Héraclite : dans la réalité, notre expérience est bien que « tout coule » et qu’ « on ne se baigne jamais dans le même fleuve ». Il est d’autre part sûr que, si déliées soient-elles, nos idées et nos paroles (nos logoi) n’épuisent pas le réel qu’elles scrutent. Etrangement, avec le second principe [« l’unité prévaut sur le conflit »] et le quatrième [« le tout est supérieur à la partie »], Héraclite recule, lui pour qui « au commencement était la guerre » et Parménide se réinstalle dans une paix et une globalité depuis toujours inébranlables, lui qui rejette décidément l’idée même d’un devenir comme aussi celle de la précarité d’un logos.

 

Ce rapprochement spontané des principes de François avec ceux des grands présocratiques donnent à penser qu’il n’y a rien en eux de définitif, d’autant moins qu’ils sont en position dialectique. Il faut donc les prendre comme des suggestions intellectuellement fondées et pratiquement utiles pour le discernement aujourd’hui des situations et les prises de décision constructives. Finalement, dans leur « magistère », les évêques et les papes ont toujours agi ainsi.

 

Cela dit, l’originalité du pape François me semble se situer du côté « héraclitéen » de ses propositions. Pour des raisons qu’il serait trop long de présenter à nouveau ici et qui tiennent à des conjonctures de civilisation, la pensée chrétienne s’est volontiers développée à l’enseigne de l’éternel, de l’identique, du raisonnable, de ce qui, au nom de la réalité immuable de Dieu et du caractère terminal de la Résurrection du Christ, ne change pas ou ne change plus.

 

Or le mot espace est symbolique de cette identité. Il connote l’étendue, la consistance, la cohérence, la permanence, le solide et il suggère, pour ce qui est au-delà (le métaphysique), la même qualité, celle que semblent dire le mot être et celui, corrélatif, de perfection.

 

En commençant ses principes avec la supériorité du temps, François met en avant une autre symbolique : celle des successions, des aventures, des ruptures et des recompositions, de la mort et de la vie, de la durée souvent répétitive certes, mais toujours à nouveau traversée d’un inattendu qui change tout. Il illustre lui-même ses propositions avec l’image du polyèdre qu’il oppose à celui (parménidien s’il en fût !) du cercle : le polyèdre dit des éléments divers qui, gardant leur originalité, confluent ; qui s’articulent sans s’annuler. L’image, présentée en EG 236, semble pertinente au Pape puisqu’il la reprend, de concert avec le rappel du premier principe proposé de la supériorité du temps (AL 3-4), pour caractériser l’ensemble du Synode sur la famille.

 

A ce point, je voudrais faire deux réflexions. La première est que l’Ecriture sainte est construite sur le temps avant de considérer l’espace.

 

Lorsque les scribes ont rassemblé en un volume l’ensemble des textes dont ils disposaient, ils ont écrit : « au commencement » (Gen. 1, 1), et le dernier des prophètes édités fait entrevoir la fin : « le jour du Seigneur, grand et redoutable » (Mal. 3,23). Ensuite seulement, ils ont publié les écrits de sagesse. Le Nouveau Testament n’a pas modifié l’ordre, lui qui se termine avec la prière « Viens Seigneur Jésus ». En d’autres termes, les auteurs de la Bible ont subordonné la sagesse à la prophétie. La théologie n’a-t-elle pas eu tendance à faire l’inverse ? Même si elle a eu ses raisons de le faire, on pourrait se réjouir d’avoir aujourd’hui à restituer l’ordre primitif, – ce qui ne veut pas dire gommer la sagesse, mais la situer à l’intérieur de la prophétie et non au-dessus.

 

La seconde réflexion est que le Pape François n’a pas fait que proposer ces principes. En tête de la vie et de la réflexion de l’Eglise, il a invité à mettre la miséricorde, c’est-à-dire la figure de Dieu comme Amour en excès. Il l’a fait dans une prise de conscience sans concession des périls encourus par le monde et des causes de la dramatique situation présente.

 

Il a proposé (et signifié par des actes symboliques) une vision synodale de l’Eglise comme pyramide renversée dont la pointe est en dessous, – position qui donne à cette dernière toute sa fécondité. Il a indiqué la dynamique d’écoute, d’échanges, de recherches, de discernement à tous les niveaux qui doit permettre à l’Eglise de dire et de faire une parole efficace et crédible. Tout cela, me semble-t-il, doit être accueilli avec bienveillance et jugé à l’aune non pas des acquis d’hier, mais d’une cohérence profonde avec l’intention innovante du Concile Vatican II, qui attendait peut-être ce genre de message  pour développer ses potentialités dans l’Eglise certes, mais aussi pour le monde des hommes qui les attend sans le savoir.

 

 

Fonte: Blog Munera di Andrea Grillo

domenica 28 agosto 2016

PENSIERI ALLA FINESTRA


 
 

IL FATTO CHE L’UOMO DIMENTICHI DIO NON E’ POI UN GRAN PROBLEMA. E QUALE SAREBBE IL GRAN PROBLEMA? CHE DIO DIMENTICASSE L’UOMO, MAI SIA!

 

Franco Stano, 12 x 12 Pensieri alla finestra attempati e felici, Montella (Av), p. 38, n. 53.

sabato 27 agosto 2016

XXII DOMENICA DEL TEMPO ORDINARIO ( C ) – 28 Agosto 2016


 
 

Sir 3,17-18.20.28-29: Quanto più sei grande, tanto più fatti umile

Sal 67 (68): Hai preparato, o Dio, una casa per il povero

Eb 12,18-19.22-24a: Voi vi siete accostati al monte Sion, alla città del Dio vivente

Lc 14,1.7-14: Chiunque si esalta sarà umiliato, e chi si umilia sarà eslatato

           

L’orgoglio, l’autosufficienza, l’arroganza, la ricerca del potere sono moneta che circola regolarmente nella nostra società. La parola di Dio ci propone altri valori, altri metodi: contro l’orgoglio, l’autosufficienza, la voglia di potere, ci viene prospetta l’umiltà e lo spirito di servizio. Il breve brano sapienziale della prima lettura parla dell’umiltà nell’ambito di un contesto dedicato alle relazioni sociali. Però per il Siracide l’atteggiamento umile non è solo una virtù umana, è anche una dote autenticamente religiosa. Infatti chi è umile non solo trova il favore degli uomini, ma è anche “gradito a Dio”. Nel brano evangelico Gesù parla dell’umiltà nel contesto di una breve parabola sui posti a tavola. La regola conviviale data da Gesù (“quando sei invitato, va’ a metterti all’ultimo posto…”) è qualcosa di più che una norma di buon senso. Essa esprime una verità che si riferisce al Regno di Dio. Mi farà ottenere un posto nel Regno di Dio non la mia giustizia ma la grazia di Dio che mi dice: “Amico, vieni più avanti!”. Il modello supremo d’umiltà è Cristo. La seconda lettura ricorda che ci accostiamo a Dio attraverso il Cristo, il Mediatore della Nuova Alleanza, di colui che si presenta a noi come “mite e umile di cuore” (Mt 11,29). San Paolo nella lettera ai Filippesi ci invita ad avere gli stessi sentimenti che furono in Cristo, “il quale, pur essendo nella condizione divina […] umiliò se stesso facendosi obbediente fino alla morte e alla morte di croce. Per questo Dio lo esaltò – aggiunge l’Apostolo – e gli donò il nome, che è al di sopra di ogni nome” (Fil 2,6.8-9). 

 

L’umiltà non consiste nel negare la verità, ma piuttosto nel riferire ogni dono a Dio, il vero autore, principio e fine di tutto. Manca di umiltà chi non riesce a vedere i positivo che Dio gli ha messo nel cuore. L’umiltà è quindi una virtù che riconosce il primato di Dio rispetto  alle proprie possibilità e alle risorse umane in genere. Dio non può trovare posto nel cuore di colui che pone se stesso al centro di tutto. Soltanto chi è umile è capace di aprirsi a Dio e alla sua grazia. Diversamente ogni uomo rischia di diventare idolatra di se stesso e dei propri vizi. L’umiltà, poi, non è masochismo o complesso di inferiorità ma è la giusta conoscenza di sé per occupare esattamente il proprio posto nel mosaico della storia offrendo il proprio contributo allo sviluppo della società e dell’uomo. 

giovedì 25 agosto 2016

TEMPORE TERREMOTUS


 
 

Omnipotens sempiterne Deus, qui respicis terram et facis eam tremere; parce metuentibus, propitiare supplicibus; ut cuius iram terrae fundamenta concutientem expavimus, clementiam contritiones eius sanantem iugiter sentiamus

(Missale Romanum  1962, Orationes diversae 15, oratio).

 

Deus, qui fundasti terram super stabilitatem suam, parce metuentibus, propitiare supplicibus, ut, trementis terrae periculis penitus amotis, clementiam tuam iugiter sentiamus, et, tua protectione securi, tibi serviamus gratanter

(Missale Romanum 2002, Pro circumstantiis publicis 34, collecta).

 
La collecta  del MR 2002 non attribuisce a Dio i movimenti sismici, non è Dio che fa tremare la terra come invece afferma l’oratio dl MR 1962. Questa oratio si ispira al v. 32 del Sal 103, ma ne stravolge il significato. Infatti il salmo si esprime con linguaggio poetico in questo modo: “Egli [Dio] guarda la terra ed essa trema, tocca i monti ed essi fumano”. Il Sal 103 è una rievocazione poetica dell’opera della creazione e adopera un linguaggio ricco di immagini e di poesia. L’orazione colletta non è un testo poetico.


 
 


 

mercoledì 24 agosto 2016

San Giuseppe di Calasanzio, prete (25 agosto)



 
Giuseppe Calasanzio nacque a Peralta de la Sal, Aragona settentrionale (Spagna), nell’anno 1557, ed è morto a Roma il 25 agosto 1648. Dopo un tentativo di vita eremitica, si recò a Roma per certe pratiche con la Santa Sede. Colpito dall’ignoranza e abbandono, in cui vivevano i ragazzi di Trastevere, fondò nella parrocchia di santa Dorotea la prima scuola gratuita. Non tardò a incontrare collaboratori e fondò la Congregazione dei Chierici Regolari delle Scuole Pie. In seguito, dopo diverse vicende, la Congregazione si trasformò in Ordine dei Chierici Regolari dei Poveri della Madre di Dio e delle Scuole Pie (Scolopi). Il MR 1962 venera il santo educatore il 27 agosto, il MR 2002 ne fa memoria nel suo “dies natalis”.
 

Colletta del MR 1962:

Deus, qui per sanctum Iosephum Confessorem tuum, ad erudiendam spiritu intelligentiae ac pietatis iuventutem, novum Ecclesiae tuae subsidium providere dignatus es: praesta, quaesumus; nos eius exemplo et intercessione, ita facere et docere, ut praemia consequamur aeterna.

 

Colletta del MR 2002:

Deus, qui beatum Iosephum presbyterum tanta caritate et patientia decorasti, ut pueris erudiendis omnique virtute exornandis constanter incumberet, concede, quaesumus, ut, quem sapientiae praeceptorem colimus, veritatis cooperatorem iugiter imitemur.

 

“O Dio, che hai dato al tuo sacerdote san Giuseppe Calasanzio doni straordinari di carità e di pazienza per consacrare la sua vita all’insegnamento e all’educazione dei giovani, concedi a noi, che lo veneriamo maestro di sapienza, di essere come lui cooperatori della tua verità”.

 

La nuova colletta del MR 2002 è costruita con parole tratte dalle pagine degli “Scritti” di san Giuseppe Calasanzio sull’educazione dei fanciulli, riportate dall’Ufficio delle letture. Infatti il santo dice che “la missione educatrice richiede molta carità, pazienza a tutta prova”, e più avanti afferma che l’educatore si sente, tra l’altro, scelto da Dio “come cooperatore della verità”. Carità e pazienza le dimostrò il santo in modo particolare anche di fronte alle invidie e calunnie quando finì per essere destituito dall’incarico  di superiore generale del suo Ordine.

domenica 21 agosto 2016

L’ANNO LITURGICO “FONS ET CULMEN” DELLA “RELAZIONE” TRA I FEDELI E LA TRINITÀ


 
 


di Matias Augé
 
 
Quale tipo di “relazione” tra i fedeli e la SS.ma Trinità esprime e opera l’anno liturgico? Detto in altre parole, quale genere di rapporto tra l’assemblea celebrante e la Trinità scaturisce dalla partecipazione allo svolgimento del ciclo annuale delle festività dell’anno liturgico?

 

1. Alcuni principi generali

Possiamo prendere come punto di partenza per la nostra riflessione il concetto o descrizione della liturgia che troviamo nei documenti del Concilio Vaticano II. Ci interessa anzitutto il n. 7 della Costituzione liturgica Sacrosanctum Concilium, dove, tra l’altro, si dice: “… la liturgia è ritenuta come l’esercizio della missione sacerdotale di Gesù Cristo mediante la quale con segni visibili viene significata e, in modo proprio a ciascuno, realizzata la santificazione dell’uomo, e viene esercitato dal corpo mistico di Gesù Cristo, cioè dal capo e dalle sue membra, il culto pubblico integrale”. Il Decreto Presbyterorum ordinis, dello stesso Concilio, aggiunge un elemento importante a questa specie di definizione della liturgia quando afferma, al n. 5, che Cristo nella liturgia “esercita ininterrottamente il suo ufficio sacerdotale in nostro favore per mezzo del suo Spirito”. Ecco quindi gli elementi fondamentali che bisogna tener presenti per capire cos’è la liturgia:

La liturgia è l’esercizio del sacerdozio di Cristo. Questo sacerdozio è esercitato con segni sensibili e per mezzo dello Spirito nonché in nostro favore, e cioè per la nostra santificazione. Santificati, rendiamo insieme con Cristo il culto pubblico integrale al Padre. Vediamo subito che la liturgia assume un andamento che è insieme cristologico-trinitario e cristologico-ecclesiale, tipico dello sviluppo storico-salvifico della rivelazione divina. Al riguardo, la Costituzione Dei Verbum si esprime in questi termini: “Piacque a Dio nella sua bontà e sapienza rivelare se stesso e far conoscere il mistero della sua volontà (cf Ef 1,9), mediante il quale gli uomini per mezzo di Cristo, Verbo fatto carne, nello Spirito Santo hanno accesso al Padre e sono resi partecipi della natura divina (cf Ef 2,18; 2Pt 1,4)” (DV, n. 2). Nella liturgia è all’opera Dio stesso che, nella sua iniziativa di salvezza, santifica gli uomini mediante Cristo nello Spirito, li raduna nella santa Chiesa e li abilita nel medesimo Spirito alla lode filiale, al culto integrale nell’offerta del sacrificio perfetto che egli gradisce. Ecco quindi che tutto scaturisce dal Padre come salvezza e tutto ritorna a lui come lode o culto. L’azione liturgica è adorazione indivisa del Dio Uno nella Trinità delle Persone divine, come risposta e accoglienza dell’azione unitaria e trinitaria di Dio, che opera la nostra santificazione[1].

E’ dalla contemplazione dell’agire della SS.ma Trinità che scaturisce il vero volto della liturgia della Chiesa e quindi anche il significato, il valore, la struttura e l’unità intrinseca dell’anno liturgico. Infatti, l’anno liturgico celebra l’unico evento di salvezza in Cristo e i diversi momenti di questo evento, di cui sono protagonisti il Padre, il Figlio e lo Spirito. Come dice il Catechismo della Chiesa Cattolica, “la liturgia è opera della Trinità”  (CCC, n. 1077): nel corso dell’anno celebriamo gli eventi salvifici in cui sono coinvolte le tre persone della SS.ma Trinità.

 

2. L’anno liturgico è la trama rituale della storia della salvezza

La liturgia, che è memoriale del mistero di Cristo, è la ripresentazione sacramentale di tutta la storia della salvezza. Chiave di comprensione della storia della salvezza è la proclamazione sistematica della parola di Dio che ricorda e attualizza questa storia e la celebrazione di questi avvenimenti nella preghiera e nei sacramenti. Come afferma Benedetto XVI nell’Esortazione Apostolica postsinodale Verbum Domini, al n. 52, “qui appare anche la sapiente pedagogia della Chiesa che proclama e ascolta la sacra Scrittura seguendo il ritmo dell’anno liturgico. Questo distendersi della Parola di Dio nel tempo avviene in particolare nella celebrazione eucaristica e nella Liturgia della Ore. Al centro di tutto risplende il Mistero Pasquale, al quale si collegano tutti i misteri di Cristo e della storia della salvezza che si attualizzano sacramentalmente”. Ecco quindi che pur concentrando tutta la storia della salvezza nel mistero di Cristo, la Chiesa legge, celebra, attualizza i mirabilia Dei con una programmazione in qualche modo “sistematica” nell’anno liturgico, attraverso diverse forme celebrative, dalla liturgia della parola a quella della preghiera[2]. L’anno liturgico è la realtà ampiamente celebrativa di questa storia, la trama rituale della storia della salvezza, non solo perché la racconta (in particolare, ricorrendo ai testi biblici del Lezionario) ma soprattutto perché è esso stesso, in quanto struttura rituale, una storia che rende possibile il reale accesso alla storia della salvezza. Il tempo e la storia vanno avanti, fino a quando Dio vorrà, affinché ognuno, riconoscendo e aderendo a ciò che è accaduto in Cristo, possa essere salvo, diventare cioè quell’essere per cui è stato creato, finché “Dio sia tutto in tutti” (1Cor 15,28).

Si può ben dire che la pasqua o il “mistero pasquale” costituisce la categoria centrale della teologia liturgica del Concilio Vaticano II. Nella pasqua infatti si sintetizza tutta la storia della salvezza. Il Nuovo Testamento, che non parla formalmente di Trinità, presenta l’opera della salvezza legata a Gesù come grande Rivelatore del Padre e via di accesso alla comunione con Lui nella santificazione dello Spirito Santo, il quale, soprattutto nella prospettiva giovannea, introduce alla verità che è Gesù Cristo. Dio risulta così essere un circuito di amore nel quale gli uomini vengono inseriti grazie al mistero pasquale di morte, risurrezione e glorificazione[3]. Nella celebrazione annuale del mistero pasquale, siamo inseriti in questo circuito di amore trinitario. Come dice il Catechismo della Chiesa Cattolica, al n. 1171, “l’anno liturgico è il dispiegarsi dei diversi aspetti dell’unico mistero pasquale”.

Se non viene capito in profondità, l’anno liturgico rischia di ridursi ad una semplice struttura pedagogica senza altro scopo se non quello di fare dell’identica Eucaristia festiva l’occasione per un discorso più articolato su Gesù Cristo. Per evitare questo scoglio è importante lo sforzo che la riflessione cristologica ha fatto, soprattutto dal Vaticano II in poi, in ordine a riproporre un discorso serio e organico sui “misteri di Cristo”. Si tratta di recuperare tutta la vicenda storica di Gesù di Nazaret e i diversi avvenimenti della sua vita terrena come luoghi della manifestazione del “mistero” della sua Persona, e come facenti tutt’uno col “mistero” di salvezza realizzatosi con l’incarnazione e compiutosi nella pasqua. E’ vero che il Nuovo Testamento è stato scritto alla luce dell’esperienza pasquale, ma è altrettanto vero che la pasqua non annulla tutta la vita precedente di Gesù, anzi ad essa positivamente rimanda[4]. E’ la dottrina espressa dalla Costituzione Sacrosanctum Concilium quando descrive l’anno liturgico nei seguenti termini: “La santa madre Chiesa considera suo dovere celebrare con sacra memoria, in determinati giorni nel corso dell’anno, l’opera salvifica del suo sposo divino. Ogni settimana, nel giorno a cui ha dato il nome di ‘domenica’ fa la memoria della risurrezione del Signore, che una volta all’anno, unitamente alla sua beata passione, celebra a pasqua, la più grande delle solennità. Nel ciclo annuale poi presenta tutto il mistero di Cristo, dall’incarnazione e natività fino all’ascensione, al giorno di pentecoste e all’attesa della beata speranza del ritorno del Signore. Ricordando in tal modo i misteri della redenzione, essa apre ai fedeli i tesori di potenza e di meriti del suo Signore, in modo da renderli presenti a tutti i tempi, perché i fedeli possano  venire a contatto ed essere pieni della grazia della salvezza” (SC, n. 102).

L’anno liturgico è primariamente festa memoriale, “anamnesi”: come abbiamo detto sopra, esso celebra “con sacra memoria (sacra recordatione) l’opera salvifica del suo sposo divino” (SC, n. 102). Ciò esclude contemporaneamente una interpretazione puramente storicizzante sotto forma di una riproposizione della vita di Gesù o di un ricordo semplicemente psicologico della sua azione. Se la celebrazione cristiana ha una configurazione memoriale in riferimento all’evento fondante, ha anche una configurazione epicletica in riferimento allo Spirito che lo rinnova pienamente nello spazio di creatività della comunità celebrante e del singolo che vi partecipa: “Dopo la gloriosa ascensione di Cristo al cielo, l’opera della salvezza continua attraverso la celebrazione della liturgia, la quale, non senza motivo, è ritenuta momento ultimo della storia della salvezza”[5], ma – aggiungiamo noi – anche “momento sintesi” di tutta la storia salvifica. Infatti, la liturgia unisce annuncio e compimento, ossia la prima e la seconda tappa della storia della salvezza. Al centro della liturgia c’è sempre Cristo, in quanto autore della salvezza proiettata dal Padre e rivelata dallo Spirito Santo ai suoi santi profeti[6].

Nel corso dell’anno liturgico, non si celebrano i misteri di Cristo né gli avvenimenti della storia della salvezza come se non ci fosse il mistero pasquale, ma proprio perché c’è il mistero di Cristo, ed in esso sono contenuti tutti i misteri da celebrare. Tutto viene celebrato nella prospettiva, nella realtà, a partire dal Cristo risorto, senza il quale le nostre commemorazioni sarebbero carenti di realismo, come se lui non fosse risorto (cf 1Cor 15,17), e di oggettività, come se fossero le celebrazioni di qualcosa che è avvenuto e non di Qualcuno che questi misteri ha vissuto ma è pure il Vivente presente nella sua Chiesa.

 

3. La presenza delle tre Persone divine nello svolgersi del ciclo annuale delle celebrazioni

Dal Padre proviene ogni iniziativa di creazione, di salvezza e di santificazione e al Padre tutto il creato e l’umanità salvata ritornano per la sua gloria. Per mezzo di Cristo viene offerta agli uomini ogni salvezza e per mezzo dell’intima unione a lui sale al Padre ogni onore e ogni lode. Con la potenza dello Spirito Santo il Risorto comunica agli uomini la sua salvezza che è dono di santificazione, e nella comunione dello Spirito il popolo santificato offre per mezzo di Cristo al Padre la lode somma e perfetta. Ogni celebrazione dell’anno liturgico esprime questo dinamismo trinitario[7].

Dato il carattere anamnetico della liturgia, che non celebra idee ma eventi salvifici, il protagonismo del Padre, come fonte e come culmine del disegno salvifico, non si concretizza in celebrazioni puntuali e specifiche. Il concetto chiave che adopera il Catechismo della Chiesa Cattolica per riassumere l’intervento del Padre nella liturgia è quello della “benedizione”. Tutto ciò che viene dal Padre a noi si chiama benedizione: “Benedire è un’azione divina che dà la vita e di cui il Padre è la sorgente […] Dall’inizio alla fine dei tempi, tutta l’opera di Dio è benedizione” (CCC, nn. 1078 e 1079). La benedizione del Padre, come dono supremo e creatore di vita nuova, è la consegna del Figlio che si consuma nella Pasqua e il dono dello Spirito. Questa benedizione divina è attualizzata nella liturgia, in modo eminente nella celebrazione eucaristica. Ebbene, solo perché Dio benedice l’uomo, questi può a sua volta benedire Dio, e quindi “riferito all’uomo, questo termine significherà l’adorazione e la consegna di sé al proprio Creatore nell’azione di grazie” (CCC, n. 1078)

Non ci sono propriamente neppure feste del Figlio o dello Spirito Santo, ma ci sono feste in cui si celebrano eventi della vita di Cristo o eventi in cui si manifesta la potenza dello Spirito. In ogni caso, si tratta sempre di eventi in cui le tre divine Persone sono protagoniste. Così, ad esempio, nella Domenica di Pasqua, la solennità più importante dell’anno liturgico che fa memoria dell’evento centrale della storia salvifica, la colletta della Messa del giorno si esprime in questi termini: “O Padre, che in questo giorno, per mezzo del tuo unico Figlio, hai vinto la morte e ci hai aperto il passaggio alla vita eterna, concedi a noi, che celebriamo la Pasqua di risurrezione, di essere rinnovati nel tuo Spirito, per rinascere alla luce del Signore risorto”.  

Il Padre, protagonista indiscusso di ogni mistero del Figlio è lodato e benedetto nell’anamnesi del mistero che si celebra, riconoscendo finalmente in lui la sorgente e la meta di ogni celebrazione. Cristo è il centro della celebrazione perché è Lui il Rivelatore e il Donatore della pienezza trinitaria. Perciò, nonostante il forte cristocentrismo che caratterizza l’anno liturgico, non possiamo mai dimenticare la rivelazione trinitaria che Egli ci dona. Anche se l’accento è posto sul mistero cristologico, lo si fa in una indissolubile e chiara prospettiva trinitaria. Lo Spirito Santo è il misterioso protagonista della storia della salvezza insieme a Cristo, vero precursore di Cristo, presenza nascosta ma efficace nella memoria, invocato nell’epiclesi come colui  che attualizza nella vita della Chiesa il mistero di Cristo. In ogni festa dell’anno liturgico c’è quindi l’impronta della SS.ma Trinità.

Nell’attuale liturgia romana, la solennità della SS.ma Trinità è collocata alla fine del ciclo cristologico quasi come se fosse la celebrazione sintetica di tutto quanto è stato celebrato nel corso dell’anno, da Natale a Pentecoste. Notiamo che la parte iniziale della colletta della solennità fa un significativo riferimento alla dimensione storico-salvifica del mistero trinitario: “O Dio Padre, che hai mandato nel mondo il tuo Figlio, Parola di verità, e lo Spirito santificatore per rivelare agli uomini il mistero della tua vita …” Sono però le letture bibliche proposte dal Lezionario della Messa ad illustrare quale tipo di relazione si stabilisce tra la Trinità e l’assemblea celebrante:

Anno A:  Es 34,4-6.8-9; 2Cor 13,11-13; Gv 3,16-18. Le tre letture tracciano come un itinerario di rivelazione progressiva agli uomini del mistero di Dio uno e trino: un Dio che si rivela come “Dio misericordioso e pietoso, lento all’ira e ricco di amore e di fedeltà” (prima lettura); un Dio che salva: “Dio ha tanto amato il mondo da dare il Figlio, unigenito, perché chiunque crede in lui non vada perduto, ma abbia la vita eterna” (vangelo); un Dio che rimane sempre con noi: “vivete in pace e il Dio dell’amore e della pace sarà con voi” (seconda lettura). Dio ci si è rivelato nel Padre come creatore e Signore dell’universo, principio e fine di ogni cosa; nel Figlio incarnato si è rivelato come salvatore e redentore; e nello Spirito Santo, effuso nei nostri cuori, come forza e presenza santificante.

Anno B: Dt 4,32-34.39-40; Rm 8,14-17; Mt 28,16-20. In questo ciclo, le letture bibliche ci invitano ad approfondire, in una prospettiva di fede, i modi in cui Dio si rivela e si fa presente nella storia della salvezza e nella nostra vita di ogni giorno. La prima lettura propone un brano del discorso tenuto da Mosè al popolo d’Israele uscito dall’Egitto e vicino ormai alle soglie della terra promessa. Mosè invita i suoi ascoltatori a prendere coscienza della benevola vicinanza che Dio ha mostrato con loro. Nella seconda lettura, l’apostolo Paolo ci esorta ad aprire il nostro cuore allo Spirito. Trasformati dall’amore dello Spirito, i nostri rapporti devono essere filiali verso il Padre e fraterni verso il Cristo. Nel brano evangelico, Gesù ci esorta a passare dalla comunione interpersonale con Dio alla testimonianza di questa esperienza.

Anno C: Pr 8,22-31; Rm 5,1-5; Gv 16,12-15. Le tre letture bibliche sono un chiaro invito a non fermarsi sulla soglia di un dogma, ma a contemplare la Trinità come un mistero di comunione, di vita e di amore. Il brano del libro dei Proverbi parla della Sapienza come la prima delle opere di Dio e suo strumento nella creazione del mondo, che la tradizione cristiana ha interpretato riferito al Verbo incarnato (cf Gv 1). San Paolo (seconda lettura) afferma che l’uomo, giustificato per la fede, è “in pace con Dio per mezzo del Signore nostro Gesù Cristo”. Finalmente, il brano evangelico ripropone le parole di Gesù che promette lo Spirito Santo per portare a compimento la stessa opera sua in noi.

Riassumendo quanto emerge dalla proposta del Lezionario della solennità della SS.ma Trinità, possiamo affermare che la prospettiva di queste pericopi è chiaramente storico-salvifica, anche se non mancano gli aspetti del mistero trinitario detti immanenti. I temi principali riscontrati nelle letture sono: il dono dell’amore del Padre; la nostra vita nello Spirito; la riconciliazione dell’uomo con Dio; la nostra realtà di figli di Dio e coeredi della gloria del Cristo risorto. Il ricupero di questi temi fa della solennità della SS.ma Trinità una celebrazione quasi “sintetica” del mistero della salvezza, un riconoscente sguardo retrospettivo sui misteri celebrati nei cicli natalizio e pasquale.

 

4. Conclusione

Il processo cristologico – trinitario della storia della salvezza determina, come conseguenza, la struttura cristologico – trinitaria dell’anno liturgico,  trama rituale della storia salvifica. La liturgia è uno strumento di comunicazione, o meglio un mistero di comunione, esprime e rende accessibile l'azione salvifica di Dio e costituisce parimenti l'alveo entro cui scorre la risposta dell'uomo. Perciò stesso la liturgia è anche lo spazio dell'incontro dell'uomo con Dio e il luogo del dialogo di salvezza di Dio col suo popolo.

Notiamo che in una teologia orientata antropologicamente non si può prescindere dall’azione divina previa, che precede ogni pensiero e azione dell’uomo. Il Dio che entra in relazione con l’uomo è ciò che rende possibile la ricerca umana nei suoi confronti. E’ sempre Dio ad avere l’iniziativa. Egli è uscito dalla luce inaccessibile della vita divina per rivolgersi all’uomo e introdurlo nella pienezza della vita trinitaria. Il Figlio di Dio si è incarnato proprio per questo: “perché abbiano la vita e l’abbiano in abbondanza” (Gv 10,10). Il Catechismo della Chiesa Cattolica, al n.1083, parla della “duplice dimensione della liturgia cristiana come risposta di fede e di amore alle ‘benedizioni spirituali’ di cui il Padre ci fa dono”.

Nella totalità delle celebrazioni del ciclo annuale ed in ogni frammento dell’anno liturgico siamo in “sinergia” con l’opera della SS.ma Trinità, celebriamo la sua mirabile opera di salvezza. Grazie alla liturgia, siamo immessi nel mistero di Cristo che riproduce in noi l’immagine perfetta del Figlio di Dio. Senza liturgia, come senza azione evangelizzatrice, non esiste la Chiesa. Essa continua a edificare se stessa nel mondo come corpo di Cristo e tempio dello Spirito Santo. In questo modo viene portata a compimento la perfetta glorificazione del Padre e in lui si chiude l’opera della salvezza dell’uomo, il disegno della sua volontà salvifica.

 

 



[1] La letteratura sulla SS.ma Trinità e la liturgia non è abbondante. Rimandiamo al sempre valido e ormai classico studio di C. Vagaggini, Il senso teologico della liturgia. Saggio di liturgia teologica generale, Edizioni Paoline, Roma 19654; si veda in particolare il cap. VII (pp. 196-242): “Dal Padre, per Cristo nello Spirito Santo, al Padre: La liturgia e il movimento cristologico-trinitario dell’economia divina”.
[2] Cf J. Castellano Cervera, L’anno liturgico memoriale di Cristo e mistagogia della Chiesa con Maria Madre di Gesù, Centro di cultura mariana “Mater Ecclesiae”, Roma 1987, 22.
[3] Cf N. Ciola, Trinità, in Dizionario teologico enciclopedico, Piemme, Casale Monferrato 20044, 1085-1088.
[4] Cf F. Brovelli, Appunti di studio sul tema dell’Anno liturgico, in Aa.Vv., Mysterion. Nella celebrazione del Mistero di Cristo la vita della Chiesa. Miscellanea Liturgica in occasione dei 70 anni dell’Abate Salvatore Marsili (Quaderni di Rivista Liturgica - n. s.  5), Elle Di Ci, Leumann (Torino) 1981, 541-556, qui 551-552.
[5] Messe della Beata Vergine Maria, Premesse, n. 11.
[6] Cf J. López Martín, “In Spirito e verità”. Introduzione alla liturgia, Edizioni Paoline, Cinisello Balsamo 1989, 101-102.
[7] Cf V. Sanson, Per Gesù Cristo Nostro Signore. Corso di liturgia fondamentale (Studi e ricerche di liturgia), Dehoniane, Bologna 1999,  107-132.

venerdì 19 agosto 2016

XXI DOMENICA DEL TEMPO ORDINARIO ( C ) – 21 Agosto 2016


 

Is 66,18b-21: Io verrò a radunare tutte le genti e tutte le lingue

Sal 116 (117): Tutti i popoli vedranno la gloria del Signore

Eb 12,5-7.11-13: Il Signore corregge colui che egli ama

Lc 13,22-30: Verranno da oriente e da occidente, da settentrione e da mezzogiorno e siederanno a mensa nel regno di Dio

 

Le letture bibliche di questa domenica ci invitano a dare uno sguardo al progetto di Dio sulla storia e sull’uomo, un progetto di salvezza che abbraccia gli uomini di tutti i tempi. Infatti il piano salvifico di Dio si rivolge a tutti gli uomini senza distinzioni, a tutte le nazioni della terra. Ben sei secoli prima di Cristo, la voce del profeta, che abbiamo ascoltato nella prima lettura, reagendo ai primi sintomi di integralismo presenti nella comunità ebraica ricostituitasi dopo l’esilio babilonese, proclama che Dio radunerà “tutte le genti e tutte le lingue”. Le parole di Gesù che abbiamo ascoltato alla fine del brano evangelico stanno sulla stessa linea d’onda: “Verranno da oriente e da occidente, da settentrione e da mezzogiorno e siederanno a mensa nel regno di Dio”. La novità del messaggio evangelico sta nella dilatazione dell’orizzonte, non più etnocentrico, e nella chiamata gratuita dei popoli per prendere parte al destino di salvezza promesso a Israele. Per mezzo di Gesù Cristo, Dio offre la salvezza a tutti, singoli e popoli. L’unica condizione richiesta è la sua accoglienza umile e perseverante, accompagnata da uno stile di vita coerente. Notiamo che le parole di Gesù sono parte della risposta che egli dà alla domanda che gli è stata rivolta da un anonimo interlocutore su quanti sono coloro che si salvano. Gesù non dice né se saranno pochi, né se saranno molti “quelli che si salvano”: lancia solo un appello all’impegno personale.

 

Il futuro di salvezza universale si costruisce attraverso un cammino che non è esente da difficoltà. Anzi, è proprio attraverso la lotta e la sofferenza che il piano di Dio si compie nella storia. Dietro queste sofferenze però non ci sta un Dio ostile, nemico dell’uomo, ma un padre che, “corregge colui che egli ama” (seconda lettura). In questo contesto, possiamo interpretare anche le parole di Gesù  quando ci invita a sforzarci “di entrare per la porta stretta”. La porta stretta è la fatica della fede: la salvezza è a portata di tutti, ma richiede impegno e sforzo personale.

mercoledì 17 agosto 2016

Dibattito sul diaconato femminile (/3): la necessità del sacramento e il sesso femminile. Huenermann, Mueller e la Summa Theologiae di Tommaso

di ANDREA GRILLO

La questione è delicata. Nel cuore della argomentazione con cui il prof. Mueller, Arcivescovo e ora Prefetto della Congregazione per la Dottrina delle fede, ha scritto 15 anni fa contro ogni possibile ordinazione diaconale... altro »

lunedì 15 agosto 2016

IL MITO


 

Silvano Petrosino (ed.), Il mito. Senso, natura, attualità (Archivio Julien Ries per l’antropologia simbolica), Università Cattolica – Jaca Book 2016. 240 pp.

 

Il volume raccoglie gli interventi e altri saggi relativi al quinto Seminario internazionale organizzato nel novembre 2014 dall’Archivio “Julien Ries” per l’antropologia simbolica presso l’Università Cattolica del Sacro Cuore (sede di Milano).

 
“Il mito riferisce avvenimenti che risalgono alle origini, nel tempo primordiale e favoloso degli inizi. Così facendo, esso si riferisce a realtà che esistono nel mondo e di cui esso spiega le origini: cosmo, uomo, piante, animali, vita. Parlando dell’intervento di Esseri soprannaturali, esso descrive l’irruzione del sacro nel mondo” (J. Ries). L’Archivio “Julien Ries” per l’antropologia simbolica ha dedicato il Seminario internazione 2014 al tema del mito come strumento di mediazione narrativo-simbolica tra lo spazio dell’umano e l’apertura del sacro, centrale nell’opera del grande studioso belga. Il Seminario ha inteso indagare il tema del mito in relazione ad ambiti antropologico-culturali a esso tradizionalmente legati come la religione e la filosofia, e propone una lettura degli aspetti “mitici” o “mitologici” che agiscono inconsapevolmente in alcune manifestazioni della cultura e della società contemporanee.

 

Testi di: Monica Bisi, Christian Cannuyer, Enrico Comba, Chiara Giaccardi, Paolo Gomarasca, Carlo Modonesi, Davide Navarria, Luca Petrizi, Alessandro Pelissero, Silvano Petrosino, Ezio Prato, Lorenzo Rossi, Natale Spineto, Sergio Ubbiali.

 

(Quarta di copertina)

domenica 14 agosto 2016

ASSUNZIONE DELLA B. V. MARIA – 15 Agosto 2016

Assunta di S. Di Stasio 2015
 

Ap 11,19a; 12,1-6a.10ab: Un segno glorioso apparve nel cielo

Sal 44 (45): Risplende la Regina, Signore, alla tua destra

1Cor 15,20-27a: Cristo è risorto dai morti, primizia di coloro che sono morti

Lc 1,39-56: L’anima mia magnifica il Signore

 
           

Possiamo riassumere il contenuto delle tre letture bibliche con tre immagini di Maria in esse presenti: la donna vestita di sole (prima lettura); la nuova Eva (seconda lettura); la benedetta fra le donne (vangelo). Queste tre immagini esprimono sia il ruolo attivo che Maria ha avuto nel mistero della nostra salvezza che la pienezza di redenzione in lei operata come primo frutto della redenzione stessa. Maria nuova Eva è protagonista, insieme con Cristo nuovo Adamo, della nostra salvezza. Così come Adamo ed Eva sono personaggi emblematici per esprimere l’umanità caduta nel peccato, così Gesù e sua madre diventano personaggi altrettanto emblematici per esprimere l’umanità rinnovata, che sarà tale proprio nella misura in cui porterà avanti la inimicizia contro Satana. La Chiesa canta oggi nella sua liturgia: “Una donna ha chiuso la porta del cielo, una donna l’apre per noi: Maria, madre del Signore” (Primi Vespri, 2a ant.).

 

Elisabetta, piena di Spirito Santo, proclama Maria “benedetta fra le donne”. Maria è in anticipo sullo spirito delle “beatitudini”, che Gesù proclamerà all’inizio della sua vita pubblica, perciò è per lei la prima beatitudine del Nuovo Testamento: “Beata colei che ha creduto nell’adempimento di ciò che il Signore le ha detto”. Beata anzitutto per la sua fede nella parola del Signore, perché Maria ha ascoltato e ubbidito al volere di Dio dichiarandosi assolutamente libera da ogni impegno umano per servire solo il progetto del Signore. Maria ha collaborato in modo eccezionale al disegno di Dio. Perciò la benedizione di Dio si concretizza in lei nel dono della maternità divina. “Benedetta, Vergine Maria! Tu ci hai dato il frutto della vita” (II Vespri, 3a ant.).

 

La “donna vestita di sole” e coronata di dodici stelle (le dodici tribù di Israele), di cui parla l’Apocalisse, è il popolo di Dio antico e nuovo, sempre osteggiato dalla terribile forza del male (il “drago”). Il bimbo che nasce dalla donna è il Messia. Questo bimbo, è vittorioso sul drago, cioè sul male; e vincitore del peccato e della morte, “siede alla destra del Padre”. Con lui anche Maria è avvolta dallo stesso splendore di gloria. Maria è quindi “primizia e immagine della Chiesa”, in cui Dio rivela il compimento del mistero della salvezza (prefazio). Il mistero della Chiesa e quello di Maria si richiamano reciprocamente per la comune missione, e ciò che è avvenuto per Maria assunta in cielo si compirà un giorno per la Chiesa intera. Nella storia di Maria possiamo leggere la nostra storia. Maria è la prima persona umana in cui la redenzione si è compiuta in pienezza, è il primo frutto della redenzione. La glorificazione di Maria assunta in cielo è un evento in cui ammiriamo realizzato ciò che attendiamo si avveri un giorno in noi. Infatti, in Maria contempliamo e pregustiamo quella gloria futura alla quale siamo chiamati e destinati, se con Lei sapremo seguire le orme di suo Figlio Gesù.

venerdì 12 agosto 2016

XX DOMENICA DEL TEMPO ORDINARIO ( C ) – 14 Agosto 2016

 



Ger 38,4-6.8-10: I capi dissero al re: “si metta a morte Geremia…”

Sal 39: Sono venuto a portare il fuoco e la divisione

Eb 12,1-4: Egli (Gesù) si sottopose alla croce…”

Lc 12,49-53: “Sono venuto a gettare fuoco sulla terra”

           

Ogni brano della Scrittura forma parte di un grande mosaico che narra la storia della nostra salvezza, una storia che, per capirne il senso, deve essere interpretata nella sua globalità. Le parole difficili di Gesù riportate dal vangelo d’oggi vanno perciò interpretate in un contesto più ampio. Quando Gesù dice: “pensate che io sia venuto a portare la pace sulla terra? No, vi dico, ma la divisione”, queste severe parole, lette nel contesto del messaggio evangelico nella sua globalità, ci ricordano che la scelta di Dio e del suo progetto è una opzione che va fatta con coraggio e consapevolezza, senza ambiguità, pronti ad affrontare, se necessario per essere fedeli alla scelta, contrasti e anche lacerazioni.

 

Nella prima lettura, ci viene proposta la figura del profeta Geremia, uomo pacifico per eccellenza, amante della concordia, nemico giurato di ogni guerra e di ogni contrasto. Eppure, la parola di questo profeta è scomoda, bruciante. Come quella di Gesù, colpisce gli inerti, i soddisfatti, gli illusi, li scuote dai loro sogni e dai loro miti. Geremia proclama il giudizio di Dio; comprende l’inutilità della resistenza all’esercito di Nabucodonosor che assedia Gerusalemme e invita a porre fine a quella inutile strage. Ma proprio per questo viene preso per traditore, accusato di non fare gli interessi del popolo e quindi condannato a morire in una cisterna fangosa. Il profeta resta fedele alla sua missione e continua a fidarsi di Dio. L’intervento di un cortigiano lo salverà dalla morte.

 

Vivere e proclamare la propria fede non è sempre appagante dal punto di  vista umano. La fedeltà a Dio non porta di per se successo e gloria umana. La vicenda dolorosa del profeta Geremia non è soltanto figura della vita di Cristo, ma anche della vita di quanti scelgono di seguire Cristo e il suo vangelo. Il brano della lettera agli Ebrei della seconda lettura, lo ricorda ad una comunità rassegnata e avvilita: “Pensate attentamente a colui che ha sopportato contro di sé una così grande ostilità da parte dei peccatori, perché non vi stanchiate perdendovi d’animo”. La fedeltà alla parola di Dio comporta una lotta con se stessi e con le strutture ingiuste e peccatrici che ci assediano. Occorre quindi costanza, fedeltà, coraggio, vigilanza e decisione per non essere in balia di quella malattia, tipica del nostro tempo, che si chiama superficialità o banalità o inconsistenza. La pace cristiana non è senza tensioni e lacerazioni, non va confusa col quieto vivere o con la tranquillità del disimpegno. Essa è una precisa e coerente scelta di valori senza compromessi e senza ambiguità con lo sguardo  sempre fisso, però, in “Dio, nostra difesa” (antifona d’ingresso: Sal 83,10).

domenica 7 agosto 2016

PICCOLI ATEI CRESCONO

 

Franco Garelli, Piccoli atei crescono. Davvero una generazione senza Dio?, Il Mulino, Bologna 2016. 231 pp.

 

Piccoli atei crescono è l’immagine della maggior novità che si registra oggi in Italia quando si parla di giovani e religione. Non si tratta dello slogan di una campagna anticredulità, messo in giro da atei militanti per annunciare che il paese è molto più distaccato dal cattolicesimo di quanto pensi la chiesa di Roma. Né, per contro, del grido di allarme lanciato da alcuni ecclesiastici che temono che le chiese vuote di giovani indichino la fine non tanto di un mondo, ma del mondo intero.

 
No. Questo libro è l’esito più rilevante di una recentissima ricerca nazionale (che si compone di un’indagine quantitativa e di molte interviste dirette) che mette a fuoco la situazione in campo religioso dei giovani dai 18 ai 29 anni che vivono nelle più diverse zone della penisola, abitano le nostre città e campagne e – a seconda dei casi – sono ancora alle prese con gli studi, già affacciati al mondo del lavoro, oppure fanno parte di quel mondo di precari e inoccupati che è uno dei crucci del paese. Si tratta della versione nostrana dei Millennials, della generazione Net o Next (e in parte Neet), da molti descritta come l’annello debole del sistema, o con una preposizione che sa di privazione “senza fretta di crescere”, senza un lavoro stabile e prospettive certe, senza un’intenzione ravvicinata di famiglia, senza le prerogative sociali possedute dai coetanei del passato, senza spazi e ruoli di rilievo capaci di offrire sicurezza e di far sentire la propria impronta generazionale.
 
I giovani italiani di oggi sono anche “senza Dio”? L’immagine è troppo forte, ma certo il fenomeno della “non credenza” tra le nuove generazioni sta assumendo dimensioni impensabili soltanto sino a pochi anni fa, di cui c’è scarsa consapevolezza sia nell’immaginario collettivo sia tra gli stessi operatori del sacro...
 

(Prima pagina dell’Introduzione al volume)